Celui qui quête ce qu’avaient pu être les vérités d’un théâtre constantinois ne peut qu’être frappé par le caractère indiscutable de l’adhésion des citadins de la vieille médina à cette forme d’expression dont l’intérêt n’avait d’ailleurs pas échappé au Cheick Benbadis et aux élites locales.Ce fût aussi, bien sûr, un théâtre d’ombre et de trompe l’œil comme l’auraient voulu les mieux ancrées des traditions de la tragédie où souvent la parole suppléait à tous les manques, qui puisait dans les moments magiques d’une tournée de troupe arabe, la certitude qu’un avenir était à imaginer, à construire dans lequel le théâtre aurait aussi sa part